24 décembre 2009

Après Copenhague

L'accord de Copenhague reconnaît le point de vue scientifique appelant à contenir l'augmentation de la température mondiale en dessous de 2 degrés, condition impérieuse afin de conjurer les pires effets du changement climatique.

Ce résultat est considéré par certains comme un demi-succès et par d'autres comme un demi-échec.

De toute façon cela n'est rien car il ne faut rien attendre des gouvernements si des objectifs sont fixés ils ne les respecteront pas. Par exemple, prenons un pays comme le Canada dont l'objectif eu égard au protocole de Kyoto a été dépassé de 32 %. Le Canada comme tous les autres pays sont uniquement préoccupés par des objectifs économiques.

Ainsi, la seule solution est aux mains des entrepreneurs et des chercheurs qui travaillent sur le développement des énergies renouvelables. Lorsque la production des énergies vertes sera plus rentable que la production à partir d'énergies fossiles alors nous aurons un résultat durable.

La solution n'est donc pas politique, mais économique.

Nous devons être optimistes, prenons par exemple l'énergie solaire photovoltaïque produite à partir du rayonnement solaire, sa production nécessite au départ un gros investissement, mais les coûts de fonctionnement sont presque nuls. Il reste des problèmes performances et de durée de vie à améliorer, mais cela se réglera dans le temps avec les progrès issus de la recherche.

Le passé récent nous a montré qu'un individu ou un groupe d'individus peuvent transformer une puissante industrie en situation de monopole comme l'informatique. Ainsi, nous avons beaucoup de raisons d'espérer.